•    A ma sixième année, j'ai quitté Philippeville pour rejoindre à Batna ma mère et son nouveau mari. J'y ai retrouvé ma soeur Colette et une nouvelle petite soeur qui venait de naître. Trois ans plus tard, nouveau déménagement pour Aïn Beïda pour quatre ans. Entretemps la famille s'était agrandie et nous fûmes six frères et soeurs lorsque nous arrivâmes à Djidjelli à l'automne 1950. Après la rigueur des contreforts de l'Aurès ce fut un pur bonheur de découvrir cette petite station balnéaire de Kabylie, véritable petit paradis surnommé "la perle de la côte de saphyr" où, trois ans plus tard naquit le septième élément de la fratrie. Bien que la vie ne fut pas toujours facile pour la famille nombreuse que nous étions, j'y ai personnellement connu les meilleurs moments de ma jeunesse. Je garderai toujours un souvenir attendri et mélancolique de cette ville et des amitiés que j'y ai nouées (et dont la plupart perdurent encore). Nous étions heureux et nous ne le savions pas. Nous ne l'avons su que lorsque nous ne l'étions plus....


    Ouvrir « DJIDJELLI 1.pps »

     

     


    2 commentaires
  •  


    2 commentaires
  • LES SAVEURS DE MON ENFANCE

        J'ai toujours été très gourmand et c'est avec beaucoup de nostalgie (et avec l'eau à la bouche) que je me remémore les saveurs de mon enfance : la bonne odeur de pain chaud qui embaumait la cuisine de ma grand-mère, l'odeur marine de la langouste énorme qu'elle mettait à cuire dans un gros chaudron, le divin parfum d'origan et d'anchois des pizzas que j'allais avec mes tantes retirer du four de la boulangerie Mizzi, les effluves des brochettes que mes oncles m'emmenaient déguster sur les quais, les senteurs puissantes des casiers de poissons que ramenaient les pêcheurs en fin de journée.....Dieu, que c'est loin, tout ça !.... Et comme ça me manque !....


     



    2 commentaires
  •   Je suis né un jour du printemps 1937 dans une charmante ville du bord de mer appelée Philippeville et rebaptisée depuis Skikda. J'y ai passé les six premières années de ma vie et la dernière année de ma présence en Algérie, en y faisant  quelques incursions familiales entretemps. Je garde toujours un souvenir ému et nostalgique de ses rues, ses bâtiments, ses plages et la luminosité de son ciel. Mes grands-parents, mes oncles, tantes et cousins y habitaient et c'est entre eux que j'ai grandi jusqu'à l'âge de six ans.

    O MON PAYS PERDU

    O MON PAYS PERDU

                                      Avec mon grand-père                                        Mon grand-père, chef de gare

     

    O MON PAYS PERDU

    O MON PAYS PERDU

           Ma grand-mère                                                           Mon père

     

    O MON PAYS PERDU          

    O MON PAYS PERDU

         Ma mère                                                       Ma mère et mes tantes        


    2 commentaires
  • Ouvrir « Mon Algérie »

       A l'instar d'un homme célèbre dont le nom ne me revient pas (pardonnez-moi, c'est l'âge qui engendre des trous de mémoire....) et qui disait qu'"on emporte la terre de son pays à la semelle de ses souliers", je dirais que j'ai emporté l'image de mon Algérie au fond de mon coeur.....Je suis "pied noir" et fier de l'être. Je n'ai jamais renié mes origines et plus je vieillis plus je me sens orphelin de ma terre natale....Seuls me restent des souvenirs et des images que je me repasse en boucle, faute de mieux...

    Ouvrir « Je suis pied-noir

     

     

     

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique