•     Ce n'est pas sans un serrement de coeur que j'ai visionné cette vidéo. Tous, et surtout les jeunes et les non pieds-noirs, sont invités à la regarder, même si certains individus, à la fin du reportage, ne peuvent s'empêcher de répandre un petit filet de venin.....


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  • De ma jeunesse en Algérie il me reste, outre une brassée de souvenirs et une grande nostalgie, ces quelques reliques photographiques que je me suis efforcé de mettre en scène et en musique. Certains de mes amis d'enfance s'y reconnaîtront sans doute avec quelque émotion...



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  •    Voici une série de vidéos qui s'efforce de retracer la vie en Algérie du temps de la présence française. Toutes polémiques mises à part, il faut reconnaître dans cette présentation des évènements un certain effort d'objectivité, même si certaines séquences peuvent parfois heurter l'une ou l'autre sensibilité. Pour beaucoup qui se sont toujours fait une fausse image de la vie en Algérie Française, ce sera une découverte. Pour ceux qui  l'ont connue, dont je fais partie, ce sera un douloureux retour sur le passé. J'avoue humblement que par moments je n'ai pu retenir quelques larmes. Qui pourrait m'en blâmer ?......



     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •  Robert CASTEL, comédien pied-noir né à Bab el Oued, faubourg d'Alger, relate avec verve, nostalgie, sincérité et grande émotion, les évènements dramatiques du 23 Mars 1962 qui ont vu des soldats français tirer sur des populations civiles. Quelle que soit l'opinion que l'on aie sur les évènements de l'époque, ce récit, débuté de manière plutôt humoristique, tourne ensuite à l'émotion douloureuse. Ces évènements ont été trop longtemps occultés ou déformés et il est bon de remettre les choses à leur place, ce que fait très bien Robert CASTEL.


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  •    Les lignes qui vont suivre ne sont pas de mon crû. Je relate simplement un document que j'ai trouvé sur Internet et j'en remercie bien sincèrement l'auteur, un certain MESSAGER (Pseudonyme), pied-noir comme moi....

       " En quelques mois, entre la fin du printemps et Septembre 1962, 900.000 Français, Européens de toutes confessions, quittèrent le pays dans une situation de chaos et un mouvement de désespoir. Les journaux à l'époque ont parlé d'une invasion de gens douteux, note l'historien Jean-Jacques JORDI. Très vite, Marseille, cité ouvrière déjà en proie à une crise du logement, a été au bord de l'explosion. Elle a mal accueilli les rapatriés. Rentrant en France avec mon régiment en Octobre 1962, j'ai vu des pancartes "Retournez chez vous" 'et pourtant le plus gros du rush était passé. L'éparpillement des familles en Métropole, la mauvaise image des pieds-noirs et le racisme dont ils sont victimes provoquent ensuite dépressions et silence. Nombreux sont les rapatriés âgés qui ne supporteront pas les rigueurs de l'hiver 1963. Ma grand'mère Anstasia Muntaner ne se réveillera pas après une nuit glaciale dans un logement pratiquement sans chauffage (un tout petit poèle à pétrole insuffisant), allongée avec ma mère dans le même lit. Ma mère, elle, subit de nombreuses dépressions jusqu'à sa mort en Janvier 1971. D'autre part, aux difficultés de logement s'ajoutait celle de trouver un emploi pour survivre. Seuls les fonctionnaires n'avaient pas ce souci (ainsi que les pieds-noirs aisés qui avaient anticipé leur retour et qui étaient déjà installés !!!). Convaincus de ne pas revenir, les pieds-noirs chercheront alors à s'intégrer à tout prix et laisseront, pendant des années, les rumeurs, les idées fausses et les moqueries se multiplier. Aujourd'hui, bien que je sois pour une réconciliation totale, je pense que nous devons transmettre l'histoire de notre communauté contrainte à la plus importante migration du XXème siècle, à nos enfants et petits-enfants.  Pour terminer, ce joli poème d'une compatriote :"

                    LES ODEURS DE LA-BAS

    Sens-tu le frais parfum de la blanche anisette
    Dans le verre embué ? Et celui des brochettes
    Aux portes des cafés ? De là-bas c'est l'odeur.
    Me voici transportée sous l'oranger en fleurs.
    Des souvenirs, soudain, s'ouvre tout grand le livre.
    Quand toutes ces senteurs se remettent à revivre,
    C'est un ciel éclatant d'azur et de vermeil,
    Une mer d'émail bleu ondulant au soleil,
    C'est la vigne naissant au sein des terres rouges,
    C'est midi si brûlant que l'ombre seule bouge,
    C'est l'ardente clarté courbant les floraisons,
    C'est la chaleur, la plage. C'est notre maison.

    Respire à pleins poumons cette odeur généreuse
    Et vois le bourricot sur la route poudreuse
    Qui trotte résigné, chargé de lourds paniers
    Qui lui battent les flancs. Retrouve les palmiers
    Aux écailles brunies dont la houppe balance
    Dans les cieux en fusion la verte nonchalance.
    Oui, respire bien fort les parfums de là-bas
    Et tu verras alors, emplissant les cabas
    En tunique de sang, la tomate pulpeuse,
    L'orange ensoleillée et la grappe juteuse,
    Tu sentiras l'odeur des couscous épicés,

    Des paellas fumantes, des piments grillés,

    Et l'arôme fruité de notre huile d'olive,
    La fragrance salée du rouget,de la vive,
    De la dorade rose au bout de l'hameçon,
    Dont on se mijotait des soupes de poissons.
    Vois les figues sucrées emplissant la corbeille,
    Près desquelles tournoient les friandes abeilles
    Délaissant le jasmin langoureux, obsédant.
    Nous mordions dans la vie, ensemble, à pleines dents.

    C'était la joie, le rire, c'était le bonheur !
    Le passé contenu dans ces fortes senteurs
    C'était les temps heureux, c'était notre richesse....
    Car l'odeur de là-bas c'était notre jeunesse !....

     Odette TREMELAT LEGAY

    Je concluerai en ajoutant : Nous étions heureux et nous ne le savions pas.....                                                                                         

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  •      Avant que les fossoyeurs de l'Histoire de France n'étouffent définitivement l'épisode de la guerre d'Algérie et ne l'édulcorent par des mensonges savamment calculés pour masquer leurs traitrises et leurs lâchetés, avant que l'âge ait fait son oeuvre sur nos vieilles carcasses de "rapatriés", il est temps de laisser à nos enfants et petits-enfants un tableau plus sincère de ce que fut l'Algérie Française. Rude entreprise, me direz-vous. Certes, il y a tant de choses à expliquer et à remettre en place !! De mon côté, j'ai fait du mieux que j'ai pu pour combattre la désinformation rampante véhiculée dans  la jeunesse, et je sais que mes confrères et consoeurs pieds-noirs en ont fait autant, mais la mission est ardue, voire impossible. Aussi, ce petit poëme de J.C OBER que je ne connais pas mais dont je loue le talent est déjà un moyen élégant et sobre de présenter l'Algérie d'autrefois à ceux qui ne l'ont pas connue... 

     L'Algérie expliquée aux enfants


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  •     La choucroute, plat emblématique de l'Alsace, serait-elle en passe de disparaître pour être remplacée par une choucroute d'un autre genre ?... Sourions avec cette chanson bien....accentuée..

    Ouvrir « La choucroute de Mostaganem



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  • Ce texte d'André AGOSTINI pourrait être un "slam" chanté (ou parlé sur fond musical) et qu'on devrait passer en boucle sur les radios et chaînes télé. On peut rêver, n'est-ce pas ?...

    Jadis j'ai dû m'enfuir de mon pays

    Quand la France décida de lacher l'Algérie,

    Et si avec le temps les plaies se sont fermées

    Les cicatrices, elles, ne peuvent s'effacer.

    Aussi, pour mes enfants, je demande au Messie

    Que jamais ils ne vivent une pareille tragédie.

    Pourtant, lorsque je vois ces hordes de maghrébins

    Envahir notre sol par n'importe quels moyens

    Pour venir y chercher toute cette assistance

    Qui n'existe plus chez eux depuis l'indépendance,

    Quand je vois qu'ils acquièrent cette nationalité

    Qu'ils ont pourtant reniée il y a quelques années,

    Je me pose une question qui me met mal à l'aise,

    Combien de temps encore la France sera Française ?

    Ils occupent tour à tour l'ensemble des quartiers

    Où la police alors n'a plus le droit d'entrer.

    Bien vite ils les transforment en ces fameux ghettos

    Où ils pillent les commerces et brûlent les autos.

    Marseille est devenue une base d'Al Quaïda

    Et notre Canebière le soukh d'une casbah.

    La banlieue parisienne n'est pas plus épargnée,

    Partout règnent le racket et l'insacurité.

    Les seuls européens qui s'obstinent à rester

    Doivent se barricader sitôt la nuit tombée.

    Des cités toutes entières leur sont abandonnées

    Dans l'attente qu'ils obtiennent les clés de l'Elysée.

    Lorsque notre Président, en quête de bulletins,

    Va leure rendre visite la veille des scrutins,

    Ils bousculent sa voiture et crachent sur son costume.

    Ils sifflent la Marseillaise au match de l'amitié

    Et brandissent le drapeau du pays invité.

    Puisqu'ils peuvent possêder deux nationalités

    Ils en changent à leur guise, suivant leurs intérêts.

    Pour les allocations ce sont de vrais Français,

    Pour les obilgations ils restent des étrangers.

    Ils ne respectent qu'une seule loi, celle des islamistes,

    Et suivent assidûment la mode des intégristes

    Elles se coiffent du foulard, ils portent la barbouze

    Et pavoisent leurs logis aux couleurs des fellouzes.

    Depuis quelques années ils sembleraient vouloir

    Que la France se décide à réécrire l'Histoire.

    On enseigne, pour ce faire, à notre descendance,

    Que les pieds-noirs étaient des colons de la France,

    Qu'ils n'avaient pas de coeur et usaient d'un gourdin

    Pour payer les salaires de chaque maghrébin.

    Ajourd'hui les médias demandent à nos élus

    Qu'une enquête soit faite sur ce moments vécus,

    Pour voir si notre Armée a commis des bavures,

    Et condamner ceux qui pratiquaient la torture 

    Pour que ces terroristes veuillent leur divulguer

    La liste des attentats qu'ils devaient perpétrer.

    Vouloir faire des victimes de nos ex-assassins

    C'est en somme approuver les crimes et les larcins

    Qu'ils ont commis jadis sur ces gens innocents

    Qui voulaient conserver la terre de leurs parents.

    Sommes-nous tous amnésiques pour avoir oublié

    Combien les FLN ont commis d'atrocités ?

    Serions-nous insensibles à tous ces attentats

    Qui ont été commis par ces vils fellaghas

    Et devons-nous ce jour, pour des raisons d'état

    Pardonner les tueries de leur chef Ben Bella ?

    La bombe de la Corniche, ou celle du Milk-Bar

    Et ces assassinats empreints d'actes barbares,

    Ces femmes étripées aux ventres empierrés

    Tout près de leur foetus qui était empalé,

    Ces milliers de harkis qui furent assassinés

    Sur la place publique sans le moindre procés,

    Trahis et délaissés par le chef de la France.

    Ils ont subi la mort dans d'atroces souffrances.

    Ils furent même désarmés avant l'indépendance

    Afin qu'ils n'opposent pas la moindre résistance

    Aux couteaux des tueurs qui étaient impatients

    De pouvoir leur donner le suprème châtiment.

    Aurions-nous oublié la date du 5 Juillet 1962

    Et les massacres commis après le cessez-le-feu ?

    Ces centaines d'Oranais qui furent exécutés

    Devant l'Armée Française restée les bras croisés !

    En France, dans nos écoles, aucun livre d'histoire

    Ne relate ces évènements vécus par les pieds-noirs,

    On transforme le passé à la gloire des vainqueurs

    Qui deviennent des martyrs à la place des tueurs.

    Oublier notre passé ou même le transformer

    Serait une grave erreur qu'on pourrait regretter.

    Ne baissons pas la garde, redoublons de méfiance

    Si nous ne voulons pas connaître un jour en France

    Un prochaine débacle vers d'autres horizons

    Ou vouloir accepter de changer de religion.

    Ben Bella l'avait dit, après la prise d'Alger,

    "Nous devons remonter en France jusqu'à Poitiers".

    Hélas, cette latitude est maintenant dépassée

    Puisqu'aucun coin d'Europe ne se trouve épargné !

    A moins d'un revirement rapide et énergique

    La France deviendra vite république islamique.

    Par le nombre des naissances ils aurant l'avantage

    Qui leur fera gagner l'ensemble des suffrages.

    Ainsi sera mis fin à notre démocratie

    Et la France à son tour deviendra colonie.

    Alors sera troqué l'angélus des clochers

    Contre l'appel des imams en haut des minarets.

    Dès lors, pour survivre, de même que nos aïeuls,

    Nous aurons à choisir la valise ou le cercueil.

    Les exemples sont nombreux et faciles à citer.

    Sur toute la planète, nombreux sont les foyers

    Où des familles entières furent exterminées

    Pour le simple prétexte qu'elles avaient refusé

    D'accepter les contraintes de ces jeunes républiques

    Qui imposent par la force la charia islamique.

    Aussi la prochaine fois,lorsque vous serez appelés

    Pour vous rendre aux urnes afin d'aller voter

    Devenez l'électeur d'un second Charles Martel

    Qui renverra chez eux, au fond de leur djebel

    Ceux qui viennent chez nous pour y défier la France

    En réclamant sans cesse encore plus d'assistance,

    Afin que vos enfants ne subissent jamais

    La débacle vécue par les pieds-noirs français.

    Le livre a peut-être été refermé, mais son histoire

    Est restée gravée dans ma mémoire.

                          Un Français déraciné. 

     


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  • Avec une grande nostalgie, une chanson bien modeste qui évoque notre jeunesse dans l'Algérie des années 50...



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  • Sur l'air de "La montagne" de Jean Ferrat une ode à ce beau pays qu'était l'Algérie de ma jeunesse....



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